16 octobre 2020 à 09h48
Mis à jour le 16 octobre 2020 à 17h13
Durée de lecture : 1 minute
Migrations
Leur voyage touche à sa fin. Partis de Grenoble, Marseille, Strasbourg ou encore de Lille, les sans-papiers vont arriver samedi 17 octobre à Paris, point culminant de leur marche débutée le 19 septembre. À l’appel de 15 collectifs, de la marche des Solidarités, des États généraux des migrations et de plus de 120 organisations, ils ont porté au fil de leurs étapes trois revendications : régularisation, logement pour tous et fermeture des centres de rétention administrative (CRA). Une demande appuyée par le Défenseur des droits, pour éviter la propagation du covid.
Chaque étape a été l’occasion d’une mobilisation, comme à Lyon où se sont retrouvées près de 2.000 personnes.
La date d’arrivée à Paris n’est pas anodine : elle commémore le massacre de plusieurs dizaines d’Algériens qui manifestaient le 17 octobre 1961 contre un couvre-feu appliqué aux seuls Nord-Africains.
Les militants avaient prévu de se retrouver devant l’Élysée, mais le préfet de police de Paris a pris mardi 13 octobre un arrêté pour interdire le parcours de la manifestation de la place de la République à la Concorde, pourtant déposé depuis des semaines.
- Photo : Site internet de la marche des sans-papiers. Photo prise lors de la manifestation à Lyon le 3 octobre dernier.
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