28 octobre 2017 à 12h03
Mis à jour le 30 octobre 2017 à 11h57
Durée de lecture : 1 minute
Nucléaire
L’Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (Acro), dont la mission principale est d’analyser les niveaux de radioactivité dans l’environnement, accuse un déficit de 23.000€. La raison ? La fin d’une subvention versée autrefois par la Région Basse-Normandie. L’Acro s’est en effet vue répondre cette année que sa demande « ne répond pas aux nouvelles orientations de la politique environnementale de la Région Normandie ». Elle a donc lancé mardi 24 octobre 2017 un « appel exceptionnel » aux dons sur son site internet.
Le laboratoire de l’Acro est pourtant agréé par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Grâce à des préleveurs volontaires, l’association a notamment révélé dernièrement la présence d’américium et de plutonium près de l’usine de la Hague. « Face au manque d’informations et aux pressions exercées par les acteurs de la filière nucléaire, l’Acro agit tel un “contre-pouvoir” pour protéger les populations et leur environnement », estime l’association. Elle est notamment présente dans les Cli, les Commissions locales d’information.
La Région a tenu à réagir : « Face à l’importante baisse des dotations de l’Etat, la Région se voit, en effet, dans l’obligation de prioriser les structures financées. Elle limite désormais les subventions de fonctionnement régulières aux têtes de réseaux et privilégie les subventions sur projets avec des objectifs et des résultats attendus précis. En outre, le nucléaire ne relève pas de la compétence de la Région mais de celle de l’Etat. »
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