Pétrole russe : l’Union européenne s’accorde sur un embargo

Pétrolier, illustration. - Pxhere / CC
Pétrolier, illustration. - Pxhere / CC
Ils ont enfin trouvé un accord. Dans la soirée du lundi 30 mai, les vingt-sept pays de l’Union européenne (UE) ont décidé de nouvelles sanctions à l’encontre de la Russie, responsable de la guerre en Ukraine. Après de longues négociations, ils ont choisi d’imposer un embargo sur le pétrole russe acheminé par bateau — soit deux tiers des importations de l’UE. Une décision qui devrait être mise en place d’ici la fin de l’année.
En revanche, aucune interdiction n’a été actée pour le pétrole russe livré par oléoduc. La Hongrie bloque la décision car l’approvisionnement de ce pays sans accès à la mer dépend entièrement de l’oléoduc Droujba.
L’Allemagne et la Pologne s’étaient, elles, précédemment engagées à arrêter leurs importations par cet oléoduc. En tout, les sanctions devraient donc permettre de réduire « de manière effective environ 90 % des importations de pétrole de la Russie vers l’UE d’ici la fin de l’année », affirme la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.