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21 juillet 2020Une étude publiée le 14 juillet dans la revue Nature Communications atteste de la pollution générée par la dissémination des « débris de plastique routiers » dans l’atmosphère, en la modélisant numériquement au niveau mondial. Les résultats montrent que l’usure des pneus, des plaquettes de frein ou encore l’érosion des marquages au sol génèrent d’importantes quantités de débris, fibres ou billes de plastique, souvent invisibles. Si leur contribution exacte à la pollution océanique mondiale n’est examinée que depuis peu, les particules les plus légères pourraient être transportées dans l’air jusque dans des océans lointains, Arctique compris.
Cette dissémination globale ferait des routes d’importantes contributrices à la pollution marine par le plastique, faisant jeu égal avec les rivières et les bouteilles et sacs en plastiques qu’elles déversent en mer.
Source : Nature
Photo : Contamination de la neige par les particules de plastique routier (Nature))