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Glyphosate, dioxines, phtalates... Un test réalisé par 60 millions de consommateurs a retrouvé des substances toxiques dans des protections féminines. Vingt-quatre modèles de tampons, serviettes et protège-slips jetables ont été testés par le journal. Neuf contaminants soupçonnés d’être cancérigènes, toxiques pour la reproduction ou perturbateurs endocriniens ont été recherchés et trouvés dans plusieurs produits.
« Les conditions de culture du coton utilisé (présence de pesticides ou de leurs résidus tels que le glyphosate et son métabolite, l’Ampa).
Les processus de fabrication (blanchiment au chlore, susceptible de générer des dérivés halogénés, AOX et EOX).
Les composants utilisés au cours de la fabrication ou des matières premières (par exemple, phtalates utilisés pour assouplir les matières plastiques, triclosan utilisé comme antibactérien et antifongique, formaldéhyde pouvant être présents dans la colle).
Enfin, les conditions de stockage (dioxines, furanes). »
Certains produits affichant des écolabels étaient également contaminés [1]. Cela est notamment dû au fait que « ces labels tiennent essentiellement compte de l’impact environnemental », note le journal de défense des consommateurs.
Il souligne également que les quantités retrouvées sont inférieures aux seuils considérés par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) comme préoccupants pour la santé. Mais les « connaissances sont très lacunaires lorsqu’il est question d’exposition par les muqueuses et des seuils à partir desquels il existe un effet perturbateur endocrinien », prévient-il encore.
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