Un transport maritime plus propre éviterait 140.000 décès prématurés par an
Une étude publiée dans la revue Nature le 6 février 2018 indique que si le transport maritime utilisait des carburants plus propres, les morts prématurées dues à ses émissions réduiraient de 34 %, et les asthmes chez l’enfant diminueraient de 3,6 %.
Les chercheurs ont comparé l’impact en terme de santé des émissions du transport maritime en 2020 s’il garde les mêmes types de carburant qu’aujourd’hui, ou s’il passe à des carburants bas en sulfure. Ainsi, sans changement le secteur maritime provoquera, en 2020, 400.000 morts prématurés par an, contre 260.000 s’il évolue. Cela représente une différence de 140.000 personnes impactées.
Cette étude paraît au moment où les acteurs du secteur envisagent ouvertement de ne pas se confirmer à la décision, adoptée par l’Organisation Maritime Internationale de limiter à 0,5% le taux de souffre dans le carburant à partir de 2020. L’Arabie Saoudite a même demandé une “période de transition” à partir de 2020.
- Source : European climate foundation et Nature