1er mars 2019 à 09h45
Mis à jour le 4 mars 2019 à 09h53
Durée de lecture : 2 minutes
Monde
Libertés
Rosane Santiago Silveira, une militante des droits de l’environnement et des droits humains, a été brutalement torturée et assassinée dans la ville de Nova Viçosa (Bahia), au Brésil, le 29 janvier. Elle se battait pour endiguer l’accaparement des terres par les plantations d’eucalyptus dans la réserve extractive environnementale d’Ilha de Barra Velha, une zone protégée où les familles résidentes tirent leur subsistance de produits naturels extraits de la forêt. Ces activités aident à maintenir l’intégrité de la forêt.
Selon le fils de Mme Silveira, Tuian Santiago Cerqueira, Rosane aurait reçu de nombreuses menaces de mort : « L’impunité règne, l’État ne poursuit pas ces crimes. Nous étions avec elle à Noël et tout le monde s’est rendu compte qu’elle était inquiète, elle avait reçu trois menaces de mort ».
Mme Silveira a été retrouvée morte chez elle, les mains et les pieds attachés et blessés, un vêtement serré autour du cou et des coups de couteau à la tête.
Rosane Santiago Silveira voulait créer une association de protection de l’île de Barra Velha - la réserve environnementale extractive où elle vivait - et elle était membre du conseil de la réserve d’extractivistes de Cassurubá.
Le Brésil est l’un des pays les plus dangereux pour les activistes de l’environnement.
- Source : Elisabeth Schneiter avec Global justice ecology
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