3 juin 2017 à 14h39
Durée de lecture : 1 minute
Un incendie dans les piscines de stockage des déchets nucléaires : ce scénario catastrophe a été évité au Japon en 2011, où des milliers de barres d’uranium auraient pu fusionner dans la centrale accidentée de Fukushima-Daiichi. Car même usagé, le combustible des centrales dégage de la chaleur. Pareil scénario serait « pire que Fukushima », selon un groupe de chercheurs de l’Université de Princeton et de l’USC (Union of Concerned Scientists), dont l’étude a été publiée dans la revue Science.
Elle s’attaque à la NRC, la Commission américaine de régulation nucléaire en charge de la sécurité, en révélant « une large sous-estimation du risque d’incendie sur plusieurs sites nucléaires ». Ce travail prétend que si la catastrophe survenait, les dommages seraient très supérieurs à ceux que la NRC a prévus. Dans leur « analyse imparfaite » (pour citer la contre-étude), les experts officiels ont estimé le coût d’un accident à 125 milliards de dollars. Mais, pour Frank von Hippel et son équipe, un accident de ce genre pourrait coûter plus de 2.000 milliards de dollars. Notamment parce qu’il faudrait reloger 8 millions de personnes pendant plusieurs années.
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