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Habitat et urbanisme

VIDÉO - Ils vivent dans une « tiny house »... et ils sont heureux

Écologique et économique, la « tiny house », cette mini-maison en bois montée sur roues, a déjà conquis des dizaines de Français. Rencontre avec Sabrina et Alexandre, 23 ans chacun et heureux propriétaires d’une mini-maison en Normandie.

Sabrina et Alexandre vivent depuis un an dans cette mini-maison de 20,2 m². Elle est vendeuse dans une bijouterie et lui, pompier de Paris. Tous deux ont été conquis par le mode de vie en tiny house. Installés à Douvres-la-Délivrande en Normandie, ils en sont déjà à leur deuxième emplacement et projettent de partir dans quelques mois, avec leur maison, près de la frontière suisse. Car les mini-maisons sont transportables. Pour déménager, il faut disposer d’un véhicule tracteur suffisamment puissant et d’un permis BE (si la remorque ne dépasse pas 3,5 tonnes).

Voir la vidéo :

Des avantages... et quelques inconvénients

Ces petites maisons ont vu le jour au début des années 2000 aux États-Unis et ont fleuri après la crise du crédit subprime en 2008. Arrivée en France en 2013, la mini-maison compte désormais plusieurs constructeurs dans l’Hexagone et quelques dizaines de propriétaires désireux de réduire leurs dépenses tout en gagnant en liberté. Ils faut compter environ deux mois de fabrication pour une maison toute équipée, indique l’entreprise Baluchon, située du côté de Nantes. Des blogs expliquent comment bâtir soi-même sa « tiny house » et les forums de discussions regorgent de trucs et astuces.


Certaines de ces mini-maisons sont autonomes et la plupart tendent vers l’économie d’énergie. Le couple normand n’en finit pas de lister les points forts de son habitat sur mesure : simplicité et fonctionnalité, moins d’espace à chauffer, économie d’eau grâce aux toilettes sèches, etc.

Sabrina et Alexandre voudraient rendre leur maison entièrement autonome avec des panneaux photovoltaïques. Pour l’instant, ils sont fournis en eau et électricité par la propriétaire de la ferme qui les accueille en échange d’un coup de main au potager.


Mais la vie en mini-maison a aussi des inconvénients : la promiscuité, la nécessité de tenir le lieu bien rangé et, surtout, le risque de ne pas pouvoir occuper n’importe quel terrain. Sabrina et Alexandre avaient trouvé un endroit où installer leur maison. Après quelques mois, le maire leur a demandé de quitter les lieux, car il ne prévoyait pas ce type d’habitat dans la commune. Un conseil d’Alexandre : avant de vous lancer, renseignez-vous auprès de la commune de votre futur lieu de vie. La loi Alur facilite l’installation d’habitats légers mais le plan local d’urbanisme reste la référence.

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