Le centre national des ouragans américain l’a jugé « extrêmement dangereux ». Mercredi 28 septembre, l’ouragan Ian, de catégorie 4, a frappé en début d’après-midi les côtes de la Floride (États-Unis) — la veille, il avait ravagé Cuba [1]. Comme le raconte Libération, avec des vents allant jusqu’à 249 kilomètres heure, il était à seulement 2 km/h d’atteindre la catégorie 5, la plus élevée, qui n’a été mesurée qu’à quatre reprises dans l’histoire du continent américain. Vers 21 h 30, il est redescendu en catégorie 2.
Plus de 2,5 millions d’habitants ont été sommés d’évacuer les zones les plus à risque, tandis que 2 millions de logements sont actuellement privés d’électricité. Voitures flottantes, maisons submergées... De nombreuses images montrent les dégâts causés par cet ouragan, dont l’intensité a été renforcée par le changement climatique. Des requins, emportés par les eaux, ont même été aperçus dans les rues de Fort Myers, ville de 86 000 habitants au sud-ouest de la Floride.
D’après le centre national des ouragans cité par l’AFP, la submersion marine lié à son passage pourrait atteindre plus de cinq mètres sur les côtes de la Floride, ce qui devrait rendre plusieurs zones inhabitables pour une longue durée.
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