We Love Green, le festival qui mêle électro et écologie

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Culture et idéesCyril Dion, le réalisateur du film Demain, Julien Bayou, porte-parole d’EELV, Anne-Sophie Novel, la fondatrice de Place to B, Maxime de Rostolan, la nouvelle figure de l’agro-écologie… Non, ceci n’est pas le programme d’un énième colloque sur l’avenir de l’écologie en France. Mais les têtes d’affiche des débats lors du festival de musique, « We Love Green » qui se tiendra à Paris ce week-end, les 4 et 5 juin.
Deux grandes scènes musicales sont prévues, où la programmation électro – qui a fait la réputation de ce festival écoresponsable – est particulièrement prometteuse pour les connaisseurs.

Mais à l’espace « Think Tank » (voir programme ici), ni concerts, ni DJs : on parlera d’environnement et d’initiatives citoyennes. « On veut faire un festival de contenu, explique Claire Gaide, l’une des responsables du festival. L’objectif est d’éveiller les consciences et de sensibiliser le public, profiter du cadre pour les amener à réfléchir ».
Faire des conférences en plein milieu d’un festival de musique ? « C’était un pari » reconnaît-on chez les organisateurs. Mais la première, l’année dernière, s’est avérée réussie, avec les participations de Paul Watson, Kumi Naidoo ou Luc Jacquet, dans la perspective de la mobilisation pour la COP 21. Cette année, la focale est mise sur les artistes, avec Olafur Eliasson comme invité d’honneur. L’artiste danois, qui exposera cet été au château de Versailles, est connu pour ses travaux sur le changement climatique. « L’ADN du Festival est de travailler avec des artistes sur des contraintes fortes en matière d’environnement, toutes nos scénographies sont en matériau recyclé, etc. On a donc voulu creuser plus loin cette question de l’art comme messager de l’écologie », poursuit Claire Gaide.
Et pour ceux qui préfèreraient encore les images aux mots, le festival se mue également en cinéma : à l’affiche, des documentaires comme En quête de sens ou Le syndrôme du Titanic, des enquêtes comme Cowspiracy ou Tout peut changer et des fictions telles qu’Into the Wild… Sans oublier l’inépuisable Merci Patron, de François Ruffin.
Largement de quoi reposer ses oreilles utilement pour les 50 000 spectateurs attendus.