Ilex anomala (photo d'illustration). Appartenant au genre du houx, l’Ilex de Pernambourg peut grandir jusqu’à 12 mètres de haut. - Flickr / CC BY 2.0 / David Eickhoff
Ilex anomala (photo d'illustration). Appartenant au genre du houx, l’Ilex de Pernambourg peut grandir jusqu’à 12 mètres de haut. - Flickr / CC BY 2.0 / David Eickhoff
20 septembre 2023 à 14h40
Mis à jour le 20 septembre 2023 à 16h12
Durée de lecture : 1 minute
Qui aurait pu imaginer qu’il suffisait de traverser la rue pour trouver une espèce disparue ? Le 18 septembre, une équipe de scientifiques a révélé avoir débusqué quatre spécimens d’Ilex de Pernambourg. Un arbre, aux petites fleurs blanches, que l’on pensait éteint depuis près de deux siècles.
La trouvaille n’a pas eu lieu au fin fond de l’Amazonie. Partis sur les traces de cette essence, les chercheurs l’ont dénichée au sixième jour d’expédition… dans une zone urbaine de six millions d’habitants. Elle vivait paisiblement, sur la rive d’un petit cours d’eau en périphérie de Recife, la capitale d’un État du nord-est du Brésil.
Appartenant au genre du houx, l’arbre peut grandir jusqu’à 12 mètres de haut. Il a été recensé pour la première fois par le biologiste écossais, Georges Gardner, en 1838. La seule et unique observation, confirmée par la science occidentale. Du moins, jusqu’au 22 mars, date de la découverte de l’équipe du groupe environnemental à l’origine du projet Re : wild.
« Cet arbre est un parfait exemple de la raison pour laquelle il est important de continuer à chercher », a déclaré à l’AFP Christina Biggs, responsable des espèces perdues chez Re : wild. L’équipe ambitionne désormais de lancer un programme de reproduction de l’espèce.
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