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En brefClimat

2022, cinquième année la plus chaude de l’histoire

D’année en année, les rapports se succèdent, sans donner le moindre signe d’amélioration. L’agence européenne de surveillance du climat Copernicus a publié, le 10 janvier, le bilan de ses derniers relevés annuels de température. Résultat : 2022 a été une année « d’extrêmes climatiques », selon ses experts, marquée par des records de température et des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère toujours croissantes.

Les huit dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées sur Terre depuis le début des relevés météorologiques, relève l’organisme public dans un communiqué de presse. L’année 2022 se classe à la cinquième place de ce classement, à quasi-égalité avec 2014, 2015, 2018 et 2021. Depuis le milieu du XIXe siècle, la température globale a augmenté d’environ 1,2 °C. Un chiffre qui devrait continuer à augmenter, compte tenu de l’inaction climatique des gouvernements. Les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone et de méthane ont en effet continué à croître en 2022, de respectivement 2,1 parties par millions (ppm) et 12 parties par milliards (ppb).

L’Europe n’a pas été épargnée par les effets du réchauffement climatique. L’année qui vient de s’écouler est la deuxième la plus chaude jamais traversée par le continent, après 2020. Les températures caniculaires de l’été passé constituent un « record », note l’agence Copernicus. En France, en Espagne, en Allemagne ou encore en Slovénie, les émissions liées aux feux de forêt n’avaient pas été aussi élevées depuis plus de vingt ans.

L’Inde, la Chine et le Pakistan ont également été frappés par des canicules violentes, suivies, dans la région pakistanaise du Sindh, d’inondations meurtrières. Près d’un tiers du pays a été submergé en août, affectant plus de 33 millions de personnes.

« Ces évènements montrent que nous sommes déjà confrontés aux conséquences dévastatrices du réchauffement climatique, déplore la directrice adjointe de l’agence Copernicus, Samantha Burgess, dans un communiqué. Afin d’éviter ses pires effets, la société doit à la fois réduire urgemment ses émissions et s’adapter sans tarder à ce climat changeant. »

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