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2023, l’une des pires années pour la fonte des glaciers suisses

Sommets des Alpes suisses, à Gletsch, en 2014.

2023 sera encore une année rude pour les grands glaciers des Alpes suisses. Cela pourrait même être « la deuxième pire année de l’histoire », s’est désolé le glaciologue helvétique Matthias Huss sur X, anciennement Twitter.

Pour avancer cela, il s’est référé aux données publiées par le réseau des relevés glaciologiques suisse (Glamos) qui permettent de suivre l’évolution à long terme des glaciers, en mesurant la différence entre le nouvel apport de glace (lié aux précipitations) et le volume de glace qui a fondu. Selon les dernières mesures, l’état des glaciers suisses serait toujours « mauvais », leur masse étant bien inférieure à la moyenne de ces dix dernières années. La glace fond davantage qu’elle ne s’accumule.

En revanche, la situation n’est (pour l’instant) pas aussi catastrophique qu’en 2022, où les records de fonte avaient été atteints : 3 km3 de glace ont été perdus, soit 6 % du volume total des glaciers suisses, selon un communiqué de l’Académie suisse des sciences naturelles. Les dégâts avaient été particulièrement graves pour les petits glaciers, dont certains ont pratiquement disparu.

Toutefois, « une nouvelle vague de chaleur arrive », a prévenu le glaciologue Matthias Huss, ce qui pourrait encore aggraver le bilan de la fonte en 2023. Les mesures finales ne seront disponibles qu’à la mi-septembre, période charnière entre l’accumulation hivernale et la fonte estivale.

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