21 juillet 2023 à 15h34
Mis à jour le 25 juillet 2023 à 09h43
Durée de lecture : 1 minute
Politique
Trente-neuf mesures pour préserver la biodiversité d’ici 2030. Ce troisième volet de la stratégie nationale biodiversité a été présenté le 20 juillet par le ministère de la Transition écologique, simultanément au remaniement ministériel.
Principale mesure de ce plan : 264 millions d’euros supplémentaires seront dédiés à la biodiversité, comme l’avait déjà été annoncé la Première ministre Élisabeth Borne le 12 juillet dernier. Dans le détail, selon Les Échos, 114 millions d’euros seront destinés à « renforcer l’effectivité des aires protégées » ; 80 millions d’euros pour les écosystèmes ; 18 millions d’euros pour la protection des espèces ; 15 millions d’euros pour la biodiversité des milieux forestiers ; 6 millions d’euros pour les milieux marins ; ainsi que 6 millions d’euros pour la restauration des sols.
C’est également plus de 400 nouvelles aires protégées qui seront « engagées » d’ici 2027. Le gouvernement prévoit de placer 5 % de la mer métropolitaine en « protection forte », dont 100 % des herbiers de posidonie, cette plante marine nécessaire à la biodiversité. C’est aussi plus de 500 « opérations coup de poing » qui devraient être menées contre les espèces envahissantes d’ici 2025, en particulier dans les outre-mer. L’emplacement du futur parc national des zones humides, attendu depuis 2008, sera révélé « à l’automne ».
Si la hausse du budget a réjoui le WWF, l’ONG a néanmoins regretté le manque de « trajectoire financière jusqu’à 2027 », et « l’absence de révision de la déclinaison française de la politique agricole commune », a déclaré Véronique Andrieux, directrice générale de l’ONG, comme le rapporte le média d’information Contexte.
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