12 octobre 2017 à 14h19
Durée de lecture : 1 minute
Le Houston Chronicle (relayé par France TV Info, le 10 octobre) rapporte que le gouvernement, estimant que les plaines de l’Ouest peuvent accueillir seulement 27.000 chevaux, pourrait autoriser leur abattage, leur nombre étant évalué à 73.000 individus. Ce surnombre entraîne une surconsommation des ressources, l’impossibilité d’implanter du bétail, la dégradation d’espaces publics…
Le Congrès a donc décidé d’autoriser l’abattage des chevaux, malgré la mobilisation de groupes de défense, qui proposent la stérilisation comme alternative. Maureen Daane, membre de l’association American Wild Horse Campaign, déclare : « Nous sommes leur unique voix. Nous devons dire non. Non, vous ne tuerez pas nos chevaux sauvages américains. Nous ne vous le permettront pas. »
L’année dernière, face à la mobilisation, 45.000 chevaux avaient échappé à l’abattage. Depuis, l’administration Trump a annoncé une diminution de 10 millions de dollars du budget alloué à la gestion des chevaux sauvages. Kimerlee Curyl, photographe animalière, exprime son désarroi face à la violence de ces mesures : « Pourquoi ? Pourquoi ne pas aller au cœur du problème et faire changer les lois, contraindre à la stérilisation éthique et à une meilleure gestion des chevaux qui doivent se retrouver parqués ? »
Le dernier espoir pour ces chevaux pourrait alors être l’adoption. 2.912 chevaux sauvages ont trouvé un foyer en 2016.
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