14 septembre 2022 à 17h12
Durée de lecture : 2 minutes
Transports
Climat
Dans une tribune publiée mercredi 14 septembre dans Le Monde, la climatologue Valérie Masson-Delmotte et le président de la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB), Olivier Schneider, demandent à l’État de lancer « un plan Marshall pour le vélo ». Ce texte a été publié à l’occasion du quatrième anniversaire du plan gouvernemental Vélo et mobilités actives, qui a pour objectif qu’en 2024, le vélo représente 9 % des trajets des Français (en 2018, le chiffre n’atteignant que 3 %).
« Si, en 2018, le gouvernement se fixait l’objectif de tripler les déplacements réalisés à vélo d’ici à 2024, tout porte à croire que cet objectif ne sera pas atteint. Afin d’accélérer, la France doit se donner les moyens (formation, infrastructures, moyens humains et financiers) de ses ambitions », écrivent les auteurs de la tribune.
« Objectif : doubler le réseau cyclable français »
Ils soulignent qu’une grande partie des 500 millions d’euros du fonds Vélo et mobilités actives a déjà été dépensé. Et demandent que 2,5 milliards d’euros supplémentaires soient alloués à ce « plan Marshall vélo ». Valérie Masson-Delmotte et Olivier Schneider le rappellent : au-delà d’être un moyen de transport écolo, la pratique du vélo est bonne pour la santé et permet de « libérer du pouvoir d’achat par un coût d’utilisation peu onéreux ».
« Doubler le réseau cyclable français doit devenir notre objectif commun pour les cinq années à venir », ajoutent-ils, arguant que cela permettrait de créer 300 000 emplois locaux. Selon un baromètre publié le 7 septembre par le réseau Vélo & Territoires, sur les neuf premiers mois de 2022, l’utilisation du vélo a augmenté de 11 % par rapport à la même période en 2021.
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