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« Continent de plastique » : la faute à la pêche industrielle

Un phoque pris dans un filet de pêche.

Regarder des images du « vortex de déchets du Pacifique nord » provoque toujours un choc : 80 000 tonnes de déchets flottent dans cette zone océanique située entre la Californie et Hawaï. Ce « septième continent de plastique », découvert en 1997, s’étend sur une surface de 1,6 millions de km2 (soit trois fois la surface de la France).

Une étude publiée le 1er septembre dans la revue Scientific Reports permet d’en savoir plus sur la provenance de ces déchets plastiques : 86 % d’entre eux proviendraient d’activités liées à la pêche industrielle.

Cordes, filets de pêche... La pêche industrielle responsable

Pour arriver à une telle conclusion, des chercheurs ont analysé 547 kilogrammes de déchets collectés en 2019 par l’ONG néerlandaise Ocean Cleanup. Résultat : une large part de ces déchets était composée de filets de pêche ou encore de cordes. En outre, grâce à leurs logos, l’origine de 232 objets en plastique a pu être identifiée. Une majorité de ces objets était rattachée, à nouveau, au secteur de la pêche industrielle — et issue globalement de cinq pays (Japon, Chine, Corée du sud, États-Unis, Taïwan).

« Notre étude va pouvoir aider à réduire plus efficacement la pollution des océans », a déclaré à Nature Matthias Egger, chercheur à Ocean Cleanup. L’étude souligne en effet le « rôle important » de l’industrie de la pêche qui, en prenant des mesures pour cesser de polluer, pourrait faire partie de la « solution ».

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