26 octobre 2016 à 13h20
Durée de lecture : 1 minute
Quotidien
Santé
La société de couches écologiques Love and Green a fait tester par un laboratoire indépendant la composition des couches Pampers, le leadeur très copié du marché. Les résultats révèlent que ces produits de puériculture contiennent des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), à raison de 0,2 milligrammes par kilogramme. Précisément du benzo-anthracène et du chrysène, des dérivés du pétrole classés cancérogènes par l’Union européenne.
Depuis leur naissance et jusqu’à ce qu’ils apprennent la propreté entre 2 et 3 ans, les enfants n’ont pas d’autre choix que d’être frottés à ces produits réputés toxiques, « en contact avec les parties intimes de nos enfants 23 heures 30 sur 24 ! », s’alarme Ludivine Ferrer, directrice de l’Association santé environnement France (Asef), qui rassemble plus de 2.500 professionnels de santé en France. Elle estime que le risque est d’autant plus important qu’il est insidieux. « Si l’effet était immédiat, il y a bien longtemps que les producteurs auraient changé leurs méthodes de fabrication », soutient-elle.
Pour la directrice de l’association, les HAP sont, « par une chaîne causale complexe », à l’origine de « la hausse dans la population de maladies chroniques comme les cancers ou l’infertilité ».
- Source : Le Parisien
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