18 décembre 2020 à 16h33
Durée de lecture : 1 minute
Nucléaire
Bientôt des EPR à Penly (Seine-Maritime) ? C’est en tout cas ce que souhaiterait EDF. Le groupe a opté pour la centrale normande lors du dernier conseil d’administration, le 16 décembre 2020. Le site a notamment été choisi grâce à ses qualités et ses réserves foncières disponibles.
Mi-2021, EDF doit remettre un rapport à Emmanuel Macron, qui décidera ensuite de la construction de six nouveaux EPR. Lors de sa visite à l’usine Framatome du Creusot le 8 décembre dernier, le président de la République a annoncé que la « décision définitive de construction de nouveaux réacteurs doit être préparée et devra être prise au plus tard en 2023, lorsque [l’EPR de Flamanville (Manche)] sera entré en service » — après la prochaine élection présidentielle, donc.
La construction de l’EPR de Flamanville, débutée en 2007, avait été chiffrée au départ 3,3 milliards d’euros. Le coût a été réestimé à 12,4 milliards selon EDF, et à 19,1 milliards selon la Cour des comptes.
Le groupe a proposé quatre autres sites pour les prochaines constructions de six réacteurs. Selon les informations du quotidien Le Monde, les centrales nucléaires de Gravelines, dans les Hauts-de-France, celle du Bugey (Ain) ou celle de Tricastin (Drôme) seraient considérées.
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