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En Allemagne, le social-démocrate Olaf Scholz élu chancelier

Olaf Scholz, en 2017.

Olaf Scholz est le nouveau chancelier allemand. Le social-démocrate a été élu mercredi 8 décembre par les députés, refermant 16 années de gouvernement d’Angela Merkel. Sur les 736 élus du Bundestag issu du scrutin du 26 septembre, 395 ont voté pour Olaf Scholz, 303 contre et 6 se sont abstenus, lui permettant de devenir le neuvième chancelier de l’Allemagne d’après-guerre.

Son élection n’est pas une surprise. Son Parti social-démocrate (SPD), arrivé en tête aux législatives, disposait d’une confortable majorité (206 sièges), avec ses deux nouveaux partenaires de coalition, les Verts (118 sièges) et les libéraux du FDP (92). Présente dans l’assemblée pour assister à l’élection de son successeur, Angela Merkel a été applaudie par les députés, la plupart debout, avant l’ouverture de la séance plénière.

Comme le rapportait Reporterre le 25 novembre dernier, la coalition s’est engagée, une fois au pouvoir, à sortir du charbon « idéalement » en 2030 au lieu de 2038, un objectif conditionné à ce que « la sécurité de l’approvisionnement » en énergie soit « garantie » et les « difficultés sociales des travailleurs » du secteur minier soient « atténuées ».

Pour compenser la fin du charbon, les trois partis ont par ailleurs exclu de relancer le nucléaire, une énergie jugée dangereuse et coûteuse outre-Rhin. Les dernières centrales nucléaires du pays fermeront définitivement l’an prochain, selon le calendrier prévu. SPD, Verts et FDP préfèrent miser sur le duo solaire/éolien : d’ici 2030, 80 % de la consommation d’électricité « devra être couverte » par les énergies renouvelables, contre 45 % en 2020. L’objectif de neutralité carbone de l’Allemagne est désormais fixé à 2045, soit cinq ans plus tôt que la France et l’Union européenne.

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