24 mai 2022 à 14h23
Durée de lecture : 1 minute
Énergie
Erreur de superficie, fenêtres oubliées, chauffage et production d’eau chaude mal évalués... Le magazine 60 millions de consommateurs épingle le diagnostic de performance énergétique (DPE) des logements. Selon l’association, ce diagnostic — reconnaissable par son score de A (logement passif) à G (logement très énergivore), de vert à rouge — se révèle bien souvent truffé d’erreurs : « Pour une même maison, cinq diagnostiqueurs [différents] n’aboutissent pas au même résultat ! Il y a toujours au moins deux lettres différentes, et parfois trois pour les étiquettes énergie qui vont de A à G. »
Or le DPE, obligatoire pour toute vente ou location d’un logement, a des implications importantes. À compter de fin août 2022, les loyers des logements classés F ou G, autrement dit ceux considérés comme des « passoires thermiques », ne pourront plus être augmentés. Ils ne pourront pas non plus être vendus sans audit énergétique. Les logements classés G ne pourront plus, en principe, être loués à partir de janvier 2025 ; puis ceux classés F, à partir de 2028.
Depuis 2021, le DPE est aussi « opposable » — c’est-à-dire utilisable pour un recours. Si l’acheteur ou le locataire découvre que le logement a été trop bien classé, il peut désormais se retourner contre le propriétaire pour obtenir réparation. Au vu des erreurs recensées par 60 millions de consommateurs, des contentieux pourraient donc se multiplier dans les mois à venir.
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