L’ONG Greenpeace déclarée « indésirable » en Russie

Le Parquet général russe affirme que Greenpeace constituerait une «menace aux fondements de l’ordre constitutionnel et à la sécurité». - Unsplash / Markus Spiske
Le Parquet général russe affirme que Greenpeace constituerait une «menace aux fondements de l’ordre constitutionnel et à la sécurité». - Unsplash / Markus Spiske
L’association internationale de protection de la nature Greenpeace a été déclarée « indésirable » par le Parquet général russe ce vendredi 19 mai. Un statut qui interdit ses activités en Russie. Le Parquet affirme que Greenpeace qui s’est installée dans le pays en 1992 représenterait une « menace aux fondements de l’ordre constitutionnel et à la sécurité » et qu’elle chercherait à y « renverser le pouvoir de façon anticonstitutionnelle ».
Selon les autorités judiciaires, l’association encouragerait « des ingérences », elle mènerait une « propagande antirusse », et appellerait à renforcer les sanctions qui frappent le pays depuis le début du conflit avec l’Ukraine. Greenpeace veut « saper les fondements économiques » de la Russie, affirme ainsi le parquet. Elle financerait, par ailleurs, des organisations russes qualifiées d’« agents de l’étranger » par le pouvoir parce qu’elles exigeraient « l’arrêt de projets d’infrastructures et énergétiques rentables ».
En mars dernier, c’était déjà le Fonds mondial pour la nature (WWF) qui était classé comme « agent de l’étranger ». Une étape de plus est franchie dans le musellement de la société civile.