L’opposition à l’exploitation minière des fonds marins se renforce

- Pexels/CC/Francesco Ungaro
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Un répit pour les océans ? Riches en minerais, les fonds marins sont la cible de compagnies minières. Mais faute de cadre juridique, ces firmes ne peuvent pour le moment rien exploiter.
Alliées à des États, beaucoup font pression pour que l’Autorité internationale des fonds marins donne son feu vert à l’extractivisme sous-marin. D’importantes négociations se déroulaient ainsi jusqu’au vendredi 11 novembre à Kingston, en Jamaïque.
Contre toute attente, « l’opposition à l’exploitation minière s’est renforcée », a expliqué François Chartier, de Greenpeace, à Reporterre. Un nombre croissant de pays — dont l’Allemagne, la Nouvelle-Zélande ou la France — se sont positionnés en faveur d’un moratoire ou même d’une interdiction de piller le plancher océanique.
« Il n’y a pas encore de majorité pour voter un moratoire, a observé M. Chartier, mais la perspective d’adopter un Code minier — et donc un cadre permettant d’autoriser l’exploitation — d’ici un an s’éloigne. » Vu l’absence de consensus, aucune décision importante n’a été prise à Kingston, les États ayant pris rendez-vous en mars prochain pour poursuivre leurs négociations.