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La pollution de l’air tue 1 200 enfants par an en Europe

À Saint-Denis, le groupe scolaire Pleyel-Anatole France qui comprend une maternelle se trouve à proximité immédiate de plusieurs gros axes routiers.

1 200 enfants et adolescents décèdent encore de la pollution de l’air chaque année en Europe, selon un compte-rendu de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) publié lundi 24 avril.

La pollution atmosphérique est également à l’origine d’un faible poids à la naissance, d’asthme — dont sont atteints 9 % des jeunes Européens —, d’une réduction de la fonction pulmonaire, d’infections respiratoires et d’allergies, ainsi que de risques accrus de maladies chroniques à l’âge adulte.

Des objectifs nationaux insuffisants

Pour l’heure, les objectifs nationaux de lutte contre la pollution atmosphérique ne sont pas suffisants pour garantir la sécurité des enfants, préviennent les rapporteurs. Surtout qu’elles ne tiennent pas compte des spécificités des plus jeunes. « Leur corps, leurs organes et leur système immunitaire sont encore en développement », rappellent les auteurs de l’enquête.

Ils sont également plus exposés de par leur petite taille, le fait qu’ils respirent plus vite et davantage par la bouche, et qu’ils passent davantage de temps en extérieur que les adultes.

Éloigner les sources de pollution des enfants

Pour améliorer la situation, les auteurs proposent la mise en place de zones non-fumeurs et de restrictions de circulation autour des établissements scolaires et des jardins d’enfants, de les éloigner des sources de pollution et de multiplier les espaces verts.

« Les enfants et les adolescents ne peuvent pas se protéger eux-mêmes de la pollution atmosphérique, ni voter pour des politiques pertinentes ou les influencer ; seuls les adultes peuvent le faire à leur place, et c’est urgent », plaident-ils.

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