Média indépendant, en accès libre pour tous, sans publicité, financé par les dons de ses lecteurs

ReportageAlternatiba

La quadruplette d’Alternatiba : le grand départ, c’est aujourd’hui

Le grand tour de France des cyclistes d’Alternatiba prend son envol vendredi 5 juin à Bayonne. Pendant deux mois, la « quadruplette », vélo à quatre personnes, va parcourir le pays pour réveiller la société aux enjeux du climat et à la force des alternatives.


Ironie du sort, c’est sous 35 degrés que les bénévoles ont installé les barnums et la scène à côté des Halles de Bayonne pour fêter le départ des deux triplettes et de la quadruplette Alternatiba. Une effervescence silencieuse régnait encore jeudi 4 juin dans la ruche d’Alternatiba Bayonne : vingt personnes s’y activent pour finaliser le déroulé de la journée de départ, préparer les 187 étapes, faire les derniers réglages des vélos, et remplir le camion logistique fourni par Emmaüs Pau-Lescar - dont l’un des compagnons sera en permanence sur l’un des vélos.

Quarante militants vont se relayer sur ces engins extraordinaires où chaque cycliste doit pédaler en rythme et en équilibre avec ses trois équipiers. Le but : parcourir la circonvolution de 5 600 km pour le climat. Elle part ce vendredi 5 juin, journée internationale de l’environnement, pour arriver le 26 septembre à Paris, journée nationale de la Transition citoyenne et veille de la journée sans voiture.

Pour les organisateurs, ces vélos symbolisent « la transition écologique et la solidarité. [Ils] traverseront ainsi 187 territoires différents à la rencontre des populations et associations locales. Ils viseront à mobiliser des centaines de milliers de personnes au total, via des centaines de vélorutions, conférences publiques, concerts et rassemblements festifs, ou festivals populaires et pédagogiques dénommés Alternatiba ».

A 14 heures, après le discours de Christiane Hessel, marraine d’Alternatiba, les vélos partiront encadrés d’une vélorution, puis prendront la direction d’Hendaye et de San Sebastian au pays basque sud. Arriveront-ils à Paris, deux mois avant la COP21, sous une tempête de neige … ou d’applaudissements ?

Départ à suivre en direct sur Alternatiba grâce à Aldudarrak Bideo, telé participative basque et partenaire de Fokus 21 qui réalise le film documentaire Irrintzina sur la dynamique Alternatiba.

-  Voir le reportage video sur la préparation du tour :

Alternatiba : départ aujourd'hui de La Marche de la Selle pour le climat ! from fokus 21 on Vimeo.

Eneko et Laurent s’entrainent au montage et démontage de l’une des deux triplettes utilisées pendant le tour (©Pascal NK1/Fokus 21).
Maixan est bénévole pour Alternatiba. Elle « kiffe » ces jeunes gens un peu fous et les aide en réalisant des badges qui seront vendues pendant le tour pour aider à financer ce projet (©Pascal NK1/Fokus 21)
Max est l’un des quarante qui vont se relayer pendant le tour sur les deux triplettes et la quadriplette. Il prépare son sac pour quatre mois d’aventure (©Pascal NK1/Fokus 21).
Dernière réunion dans le local d’Alternatiba. Ce matin, ils passent en revue minute par minute la journée de lancement du tour et les trois premières étapes (©Pascal NK1/Fokus 21).
Appel à bénévolat pour préparer le départ. 30 personnes ont répondu présent et s’activent depuis plusieurs jours (©Pascal NK 1/Fokus 21)..
Posant devant les quais de la Nive, à Bayonne, la quadruplette a été fabriquée sur mesure par une entreprise allemande. Elle servira pour les vélorutions aux arrivées des villes et villages.
Les deux triplettes devant les locaux de Bizi et d’Alternatiba Bayonne, mis à disposition par la fondation Manu Robles, ancien président du syndicat basque ELA (©Pascal NK1/Fokus 21).
La carte du tour

Alors que les alertes sur le front de l’environnement se multiplient, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que les dernières semaines de 2023 comporteront de nombreuses avancées pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes.

Les temps sont difficiles, et nous savons que tout le monde n’a pas la possibilité de payer pour de l’information. Mais nous sommes financés exclusivement par les dons de nos lectrices et lecteurs : nous dépendons de la générosité de celles et ceux qui peuvent se le permettre. Ce soutien vital signifie que des millions de personnes peuvent continuer à s’informer sur le péril environnemental, quelle que soit leur capacité à payer pour cela.

Contrairement à beaucoup d’autres, Reporterre ne dispose pas de propriétaire milliardaire ni d’actionnaires : le média est à but non lucratif. De plus, nous ne diffusons aucune publicité. Ainsi, aucun intérêt financier ne peut influencer notre travail. Être libres de toute ingérence commerciale ou politique nous permet d’enquêter de façon indépendante. Personne ne modifie ce que nous publions, ou ne détourne notre attention de ce qui est le plus important.

Avec votre soutien, nous continuerons à rendre les articles de Reporterre ouverts et gratuits, pour que tout le monde puisse les lire. Ainsi, davantage de personnes peuvent prendre conscience de l’urgence environnementale qui pèse sur la population, et agir. Ensemble, nous pouvons exiger mieux des puissants, et lutter pour la démocratie.

Quel que soit le montant que vous donnez, votre soutien est essentiel pour nous permettre de continuer notre mission d’information pour les années à venir. Si vous le pouvez, choisissez un soutien mensuel, à partir de seulement 1 €. Cela prend moins de deux minutes, et vous aurez chaque mois un impact fort en faveur d’un journalisme indépendant dédié à l’écologie. Merci.

Soutenir Reporterre

Abonnez-vous à la lettre d’info de Reporterre
Fermer Précedent Suivant

legende