Le gouvernement annonce la relance du train de nuit et des petites lignes

Le faisceau de voies de la gare d'Austerlitz, à Paris, en début de soirée, il y a quelques années. - CC BY-SA 3.0 / David Monniaux / Wikimedia Commons
Le faisceau de voies de la gare d'Austerlitz, à Paris, en début de soirée, il y a quelques années. - CC BY-SA 3.0 / David Monniaux / Wikimedia Commons
Une dizaine de lignes de trains de nuit vont être relancées en France d’ici 2030. L’annonce a été faite par le ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, dimanche 12 décembre 2021 à la gare parisienne d’Austerlitz, lors d’une cérémonie célébrant la relance de la liaison Paris-Briançon et le retour du Paris-Tarbes-Lourdes.
La carte publiée par le ministre sur Twitter montre les liaisons Paris-Toulouse, Bordeaux-Metz, Paris-Barcelone, Paris-Nice, etc. Cette carte n’est pas figée : « Les choses peuvent tout à fait évoluer », a précisé le ministre.
Objectif : une dizaine de lignes de trains de nuit en France en 2030. pic.twitter.com/4F9jmOZthE
— Jean-Baptiste Djebbari (@Djebbari_JB) December 12, 2021
Il a également évoqué les lignes européennes, alors que le Paris-Vienne doit, lui, redémarrer mardi 14 décembre et que le retour du Paris-Berlin est prévu fin 2023. « Mon ambition, c’est que des trains de nuit relient Paris aux capitales européennes : Madrid, Rome, Copenhague, peut-être même Stockholm », a-t-il déclaré. Cette relance passerait par « un appel à manifestation d’intérêt » lancé début 2022.
Madrid. Rome. Berlin. Copenhague.
Je veux que des trains de nuit relient Paris aux capitales européennes. pic.twitter.com/V539F4IbHh
— Jean-Baptiste Djebbari (@Djebbari_JB) December 12, 2021
Autre annonce ferroviaire en ce dimanche 12 décembre 2021, celle de Jean Castex. Le Premier ministre a promis que le gouvernement comptait soutenir la rénovation de 9 200 kilomètres de petites lignes de train. Il inaugurait la ligne entre Épinal et Saint-Dié-des-Vosges. « Ce que nous faisons ici, ce n’est pas simplement une opération ponctuelle. L’essentiel, c’est que nous le fassions partout », a-t-il déclaré. Pour lui, le temps des « décennies pendant lesquelles l’État […] considérait que ces lignes de desserte du monde rural, ça coûtait très cher quand même », est révolu. Les investissements seront réalisés en partenariat entre l’État et les régions.