30 avril 2015 à 17h07
Durée de lecture : 1 minute
Transports
Le gouvernement renonce au projet d’autoroute ferroviaire entre le Pas-de-Calais et Tarnos (Landes), a annoncé Alain Vidaliès, secrétaire d’État aux transports, jeudi 30 avril sur France Bleu Gascogne.
La raison de ce retrait est budgétaire. « C’est un projet qui supposait 375 millions d’euros de financement public », a indiqué M. Vidaliès. « Par ailleurs, ce projet n’aurait pas été rentable. » Autre argument, « au moment de l’enquête publique, on n’a pas suffisamment pris en compte les conséquences en matière d’environnement ».
Cette annonce a été accueillie avec soulagement par la commune de Tarnos, fermement opposée au projet.
Le Réseau Action Climat (RAC) déplore en revanche cette décision. « Alors que le gouvernement se targue de l’exemplarité de la France (...), la ministre de l’Écologie et de l’Énergie doit absolument revenir sur cette décision (...) et faire du report modal vers le transport ferroviaire une priorité », a réagi Lorelei Limousin, responsable des politiques transports climat au RAC.
Corinne Morel Darleux, coordinatrice des Assises pour l’écosocialisme au Parti de gauche et conseillère régionale de Rhône-Alpes, a également interpellé M. Vidaliès sur Twitter.
De son côté, Europe Ecologie Les Verts, également critique, juge que « le gouvernement choisit 85.000 poids lourds de plus sur les routes ».
L’autoroute ferroviaire Dourges – Tarnos devait permettre de transporter 85 000 camions par an sur les rails. Elle aurait dû voir le jour en janvier 2016.
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