Durée de lecture : 1 minute
28 janvier 2020Le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume a dévoilé ses annonces sur le bien-être animal. Parmi elles, l’interdiction de la castration à vif des porcelets et du broyage des poussins pour fin 2021. Dans un communiqué, l’ONG Welfarm s’en est réjoui, « à condition que le ministre inscrive ces interdictions dans la réglementation, seul moyen de contraindre les filières à changer leurs pratiques ».
« Fin 2021, il n’y aura plus de castration à vif des porcelets », a annoncé ce mardi 28 janvier Didier Guillaume sur BFMTV. 10 millions de porcelets mâles sont castrés sans anesthésie chaque année en France. Il a également promis « la fin du broyage des poussins », ainsi que des mesures pour améliorer le transport des animaux vivants.
#BienEtreAnimal Trois mesures sont prévues pour améliorer les conditions de transports des animaux :
▶️ renforcement des sanctions
▶️ augmentation des contrôles
▶️ imposer la tenue d'un registre dans le transport maritime pic.twitter.com/1zCwz5kKDS— Alim'Agri (@Min_Agriculture) January 28, 2020
Mais il est pour le moment resté flou quant à la mise en œuvre de ces interdictions, évoquant « la saisie du centre national de référence sur le bien-être animal pour objectiver les pratiques douloureuses et identifier les alternatives ».
Outre la castration des porcelets et le broyage des poussins, l’association Welfarm a également regretté des mesures « insuffisantes, voire décevantes puisqu’elles sont soit déjà connues, soit faiblement protectrices soit associées à un échéancier trop lointain ». L’association a dit déplorer que « Didier Guillaume n’ait pas saisi cette opportunité pour enfin interdire l’élevage de poules pondeuses en cages, interdiction réclamée par 90% des Français ».
Source : Welfarm.
Photo : L214