Durée de lecture : 1 minute
14 mars 2019La Mission d’appui contre la corruption et l’impunité au Honduras (MACCIH), a présenté le 13 mars devant la Cour suprême de justice (CSJ) du Honduras, le procès pour corruption, « Fraude sur le Gualcarque », lié à l’exploitation de cette rivière pour laquelle se battait Berta Cáceres, abattue à son domicile à La Esperanza, au Honduras, le 3 mars 2016. L’enquête se base sur les accusations que Berta Cacerres avait lancées, dénonçant les irrégularités dans la concession du barrage par l’entreprise Desarrollos Energéticos S.A.(DESA).
Seize personnes, parmi lesquelles d’anciens fonctionnaires et Roberto David Castillo Mejia, qui dirigeait l’entreprise DESA à l’époque, sont accusées de fraude, de falsification de documents publics, d’abus de pouvoir et de négociation de contrats illicites dans le cadre du projet de construction du barrage Agua Zarca, sur des terres indigènes Lenca dans le sud-ouest du Honduras.
Castillo Mejia, ancien PDG de la société, avait déjà été officiellement inculpé le mois dernier pour avoir organisé l’assassinat de Berta Caceres. Sept employés de DESA et des militaires ont été euxaussi reconnus coupables de ce meurtre et condamnés en novembre dernier.
Cofondatrice et dirigeante du Conseil civique des organisations populaires et autochtones du Honduras (Copinh), Caceres a été abattue à son domicile à La Esperanza, au Honduras, le 3 mars 2016 par des membres désormais condamnés de l’armée hondurienne et de la Société de développement énergétique (DESA). Sa famille demande au gouvernement que soient condamnés aussi les commanditaires du meurtre.