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Les gens se vengent des robots en trompant les caisses sans humains des supermarchés

Dans les magasins, les caisses en libre service sont de plus en plus présentes. D’ici 2019, 325.000 terminaux existeront dans le monde, contre près de 190.000 en 2013. Destinées à diminuer l’attente dans les files, ces caisses sont aujourd’hui à l’origine d’un autre phénomène, celui du vol à l’étalage. Des clients lambda découvrent dans l’utilisation des caisses des opportunités d’agir avec malhonnêteté.

Dans une nouvelle étude, Emmeline Taylor, Maître de conférences en criminologie à la City University of London, identifie quatre principaux types de voleurs à l’étalage utilisant les caisses en libre-service. Elle les prénomme les « chapardeurs » (swipers en anglais) :

L’une des astuces utilisées par certains clients est de scanner des articles bon marché (par exemple les carottes) à la place d’articles coûteux (par exemple les avocats). Cette technique est particulièrement répandue en Australie où une grande chaîne de supermarchés affirme avoir vendu plus de carottes qu’elle n’en avait jamais eu en stock.

La typologie de ces « chapardeurs » est fondée sur les bases déclaratives de ses derniers :

1) Accident : La personne affirme que son habitude a commencé après avoir accidentellement volé quelque chose.

2) Substitution : Le voleur à l’étalage prend les articles coûteux mais fait scanner des articles moins chers.

3) Compensation : La personne explique qu’en volant elle compense le manque de service client et l’obligation de se servir soi-même.

4) Contrariété : La personne justifie ses actions en blâmant les problèmes liés aux codes barres ou à la technologie.

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