10 septembre 2016 à 12h34
Durée de lecture : 1 minute
Lors d’une conférence de presse tenue à Paris le 8 septembre, les opposants au projet d’enfouissement des déchets nucléaires Cigéo à Bure (Meuse) sont revenus sur les événements de cet été. La forte mobilisation est parvenue à empêcher l’Andra (Agence de gestion des déchets radioactifs) a entamer des travaux sur le bois Lejuc, en dehors du site de son « laboratoire ».
Les opposants ont souligné l’efficacité de la « complémentarité » des luttes, mêlant action directe, désobéissance civile, bataille juridique, et, plus globalement, l’alliance entre l’enracinement ancien des collectifs tels que Burestop55 et de nouveaux activistes regroupés dans le collectif Sauvons la forêt.
Deux recours juridiques sont en cours contre le préfet concernant l’autorisation qu’il a donnée de réaliser des travaux dans le bois Lejuc et contre l’Andra. Un autre recours est en examen depuis longtemps : l’Andra est attaquée pour avoir dissimulé le potentiel géothermique de la zone où elle veut enfouir les déchets. Le recours a été débouté en première instance, l’appel devrait être jugé en février 2017.
- Photo : Morceaux du mur que l’Andra voulait installer dans le bois Lejuc : « Authentique bétonnite de surface de l’ère Andrae-dégagis, détruite avec passion dans le bois de Mandres-en-Barrois le 14 août 2016 ».
- Source : Reporterre
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