24 juin 2019 à 17h37
Durée de lecture : 2 minutes
Nature
Luttes
Les représentants des personnels des dix parcs nationaux dénoncent « des baisses drastiques de leurs moyens humains et financiers », dans une lettre adressée aux conseils d’administrations (CA) des différents parcs. Ils regrettent par ailleurs que « la création du Parc national des Calanques, et demain celui des forêts de Champagne-Bourgogne, se font à moyens constants » (le budget alloué aux parcs nationaux reste le même malgré les deux nouveaux parcs nouvellement créés) et dénoncent « les réorganisations successives des services » qui « n’ont d’effets que de saper les valeurs et le moral des agents, mais aussi d’amener une certaine souffrance dans l’exercice de nos métiers ». Quarante postes équivalent temps plein pourraient être supprimés, indique le syndicat SNE-FSU.
Cette lettre arrive alors que les CA des parcs vont amorcer un « dialogue budgétaire » avec le ministère de tutelle des parcs nationaux, à savoir le ministère de la Transition écologique. Elle demande au CA de chaque parc de voter une motion demandant, notamment, la pérennité des moyens humains et financiers.
Sur le terrain, les agents du Parc national des Cévennes, notamment, annoncent une mobilisation pour demain mardi 25 juin au matin. Après s’être symboliquement allongés devant l’entrée du bâtiment où se tient le CA, ils liront la motion citée plus haut. « Le parc national des Cévennes risque de perdre plusieurs postes dans les années à venir. Le nombre de postes supprimés pourrait être porté à huit équivalents temps plein sur trois ans (plus de 10% de l’effectif !!). Ce constat de l’érosion des emplois dans le parc des Cévennes n’est pas un cas isolé et d’autre parcs sont menacés ainsi que l’Office français de la biodiversité en gestation », regrette le syndicat SNE-FSU du parc national des Cévennes dans un courriel.
- Source : SNE-FSU du Parc national des Cévennes
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