21 juillet 2017 à 15h39
Durée de lecture : 1 minute
Animaux
L’arrêté, publié jeudi 20 juillet au Journal officiel par les ministres de la Transition écologique Nicolas Hulot et de l’Agriculture Stéphane Travert, fixe à quarante le nombre maximal de loups pouvant être détruits pour la période du 1er juillet 2017 au 30 juin 2018. Soit quatre loups de plus que la saison précédente, prévus par l’arrêté du 5 juillet 2016.
Cet arrêté autorise 40 loups « pouvant être prélevés. Au-delà d’un seuil intermédiaire de 32 loups, les tirs de prélèvement ne seront plus autorisés », expliquent les ministres dans un communiqué commun. Ce plafond de 32 loups détruits est fixé dans le cadre des dérogations accordées par les préfets, ou du fait d’actes de destruction volontaires, précise l’arrêté. Une fois ce seuil atteint, seuls des tirs de défense ou de défense renforcée pourront avoir lieu, lorsque les loups sont en situation d’attaque et l’éleveur en situation de défense de son troupeau.
Nicolas Hulot a annoncé, fin juin dernier, la remise à plat du dispositif de régulation. En concertation avec les représentants des éleveurs et les organisations non gouvernementales, une étude a été lancée « pour mesurer l’efficacité des tirs sur la prédation de l’animal vis-à-vis des troupeaux », précisent les ministres. Le suivi des mesures de protection sera renforcé. Lors de chaque attaque, « le constat de dommages permettra désormais d’évaluer de façon précise les mesures mises en place pour protéger le troupeau », ajoutent-ils.
Alors que les alertes sur le front de l’environnement continuent en ce mois de septembre, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que les derniers mois de 2023 comporteront de nombreuses avancées pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes.
Les temps sont difficiles, et nous savons que tout le monde n’a pas la possibilité de payer pour de l’information. Mais nous sommes financés exclusivement par les dons de nos lectrices et lecteurs : nous dépendons de la générosité de celles et ceux qui peuvent se le permettre. Ce soutien vital signifie que des millions de personnes peuvent continuer à s’informer sur le péril environnemental, quelle que soit leur capacité à payer pour cela. Allez-vous nous soutenir cette année ?
Contrairement à beaucoup d’autres, Reporterre n’a pas de propriétaire milliardaire ni d’actionnaires : le média est à but non lucratif. De plus, nous ne diffusons aucune publicité. Ainsi, aucun intérêt financier ne peut influencer notre travail. Être libres de toute ingérence commerciale ou politique nous permet d’enquêter de façon indépendante. Personne ne modifie ce que nous publions, ou ne détourne notre attention de ce qui est le plus important.
Avec votre soutien, nous continuerons à rendre les articles de Reporterre ouverts et gratuits, pour que tout le monde puisse les lire. Ainsi, davantage de personnes peuvent prendre conscience de l’urgence environnementale qui pèse sur la population, et agir. Ensemble, nous pouvons exiger mieux des puissants, et lutter pour la démocratie.
Quel que soit le montant que vous donnez, votre soutien est essentiel pour nous permettre de continuer notre mission d’information pour les années à venir. Si vous le pouvez, choisissez un soutien mensuel, à partir de seulement 1€. Cela prend moins de deux minutes, et vous aurez chaque mois un impact fort en faveur d’un journalisme indépendant dédié à l’écologie. Merci.
Soutenir Reporterre
📨 S’abonner gratuitement aux lettres d’info
Abonnez-vous en moins d'une minute pour recevoir gratuitement par e-mail, au choix tous les jours ou toutes les semaines, une sélection des articles publiés par Reporterre.
S’abonner