16 novembre 2017 à 08h36
Durée de lecture : 1 minute
La Turquie a rouvert, lundi 13 novembre 2017, ses frontières aux bovins vivants français. Un embargo pesait depuis septembre 2015, alors qu’une maladie bovine avait été détectée. Le ministère de l’Agriculture s’en réjouit, tout en rappelant dans un communiqué que « Les conditions demandées par les autorités turques pour exporter sont strictes : zone d’exclusion autour des foyers de FCO [fièvre catharale ovine], vaccination et dépistage préalables des bovins exportés, protection des animaux vis-à-vis des insectes vecteurs ». Le marché est attractif, alors que la Turquie augmente ses importations de jeunes bovins à engraisser.
L’ONG des défense du bien-être des animaux d’élevage CIWF France, à l’inverse, s’en désole : « Voici ce qu’implique cette réouverture : potentiellement 200.000 animaux par an exportés vivants. En 2015, la France avait atteint un chiffre de 81.113 bovins ». Elle dénonçait dans une enquête publiée la semaine dernière, intitulée « 4.000 km de souffrance », les conditions dans lesquelles les animaux effectuent le trajet.
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