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24 octobre 2016Dimanche 23 octobre, en début d’après-midi un peu plus de 150 personnes se sont retrouvées à Sivens (Lisle-sur-Tarn, Tarn), sur le site du projet de barrage. Rémi Fraisse y est mort il y a deux ans, dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014, victime d’une grenade offensive lancée par un gendarme.
Les intervenants ont rappelé que, porté par le Conseil Général du Tarn avec la Compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne (CACG), abandonné en mars 2015, le projet s’est avéré « illégal », la Cour d’appel de Toulouse ayant annulé en juin 2016 trois des arrêtés qui avaient permis le démarrage du chantier.
Avant de parvenir sur le site de Sivens, le cortège qui souhaitait rendre hommage à Rémi Fraisse s’est retrouvé face à une vingtaine de personnes, favorables au barrage, parmi lesquelles Pascale Puibasset, adjointe au maire de Lisle sur Tarn, habitante de la vallée du Tescou et responsable de l’association Vie eau Tescou, groupe rejoint par plusieurs dirigeants de la FDSEA 81, dont Philippe Jougla, le président du syndicat agricole.
Alors que les deux groupes étaient « au contact », trois jeunes femmes ont été blessées, l’un des membres du groupe des « partisans du barrage » leur ayant donné un coup de couteau dans le ventre. La gendarmerie s’est interposée. A la fin du rassemblement, les victimes et les témoins de cette agression - « Elle a été photographiée » indiquaient plusieurs personnes - se sont réunis et le dépôt d’une plainte semblait le plus probable.
Source : Le Tarn libre