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12 juin 2019Le mardi 28 mai 2019, à Bourg-en-Bresse, se déroulait le tout premier procès des « décrochages » de portraits d’Emmanuel Macron. Le tribunal a rendu son délibéré, ce mercredi 12 juin : les prévenus ont été relaxés pour le refus de prélèvement ADN mais cinq d’entre eux ont été condamnés à des amendes de 500 € avec sursis. Le sixième prévenu a, quant à lui, écopé de 250 € ferme.
Six activistes d’ANV-COP21 Villefranche-Beaujolais-Saône comparaissaient, mardi 28 mai, poursuivis par l’État pour « vol en réunion et par ruse ». Le samedi 2 mars 2019, les prévenus avaient « réquisitionné » une photo du président de la République dans la mairie de Jassans-Riottier (Ain). Ils encouraient jusqu’à dix ans de prison et 150.000 euros d’amende. Cette action de désobéissance civile non violente s’inscrivait dans la campagne « Décrochons Macron » au cours de laquelle 61 portraits ont été décrochés par des citoyens à travers la France. Les murs, vides des portraits présidentiels qu’ils accueillaient, symbolisent pour les activistes l’inaction climatique du gouvernement.
« Nous regrettons la condamnation suite à l’action de décrochage du portrait présidentiel, mais nous saluons le juge qui a pris davantage la mesure de la légitimité de ces actions face au dérèglement climatique en cours », a réagi ANV-COP21 sur son compte Twitter.
I PROCÈS DE BOURG-EN-BRESSE I 🖼️
Nous regrettons la condamnation suite à l'action de décrochage du portrait présidentiel, mais nous saluons le juge qui a pris davantage la mesure de la légitimité de ces actions face au dérèglement climatique en cours. 🌏#DécrochonsMacron pic.twitter.com/pQcRFQCrGY
— ANV-COP21 (@AnvCop21) 12 juin 2019