3 octobre 2022 à 17h38
Durée de lecture : 2 minutes
Transports
L’aéroport de Nice va pouvoir s’agrandir au grand dam des associations écologiques. Le recours contre le permis de construire déposé par les opposants a été rejeté le 19 septembre dernier.
L’aéroport va ainsi pouvoir augmenter la capacité de son terminal 2, en créant un nouveau hall d’enregistrement de 25 000 m2. Ce qui permettra d’accueillir 3 millions de passagers supplémentaires, soit un total de 21,6 millions de passagers en 2030.
Dans un communiqué de presse, les opposants ont dénoncé « un projet climaticide » contre lequel ils se battent depuis trois ans. Ils estiment que cet agrandissement va induire une augmentation de plus de 50 % du trafic aérien d’ici dix ans. Les travaux vont aussi affecter une zone Natura 2000. Le tout pour un total de 28 millions de tonnes équivalent CO2 émis sur trente ans.
L’aéroport de Nice n’est pas le seul à souhaiter s’agrandir. En février dernier, le Réseau Action Climat recensait une dizaine de projets d’extension d’aéroports, déjà débutés ou à l’étude.
La Convention citoyenne pour le climat avait pourtant tenté d’interdire ces extensions. Mais le texte voté n’est pas rétroactif : les projets commencés avant le 1er janvier 2022 ne sont pas concernés. Et surtout, l’interdiction ne s’applique qu’aux projets « qui ont besoin de nouvelles parcelles pour s’étendre, et donc d’exproprier d’autres propriétaires », précisait dans Reporterre Sarah Fayolle, chargée de campagne sur le transport à Greenpeace. Ainsi, aucun des principaux projets d’extension en cours ne tombe sous le coup de la loi.
Alors que les alertes sur le front de l’environnement continuent en ce mois de septembre, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que les derniers mois de 2023 comporteront de nombreuses avancées pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes.
Les temps sont difficiles, et nous savons que tout le monde n’a pas la possibilité de payer pour de l’information. Mais nous sommes financés exclusivement par les dons de nos lectrices et lecteurs : nous dépendons de la générosité de celles et ceux qui peuvent se le permettre. Ce soutien vital signifie que des millions de personnes peuvent continuer à s’informer sur le péril environnemental, quelle que soit leur capacité à payer pour cela. Allez-vous nous soutenir cette année ?
Contrairement à beaucoup d’autres, Reporterre n’a pas de propriétaire milliardaire ni d’actionnaires : le média est à but non lucratif. De plus, nous ne diffusons aucune publicité. Ainsi, aucun intérêt financier ne peut influencer notre travail. Être libres de toute ingérence commerciale ou politique nous permet d’enquêter de façon indépendante. Personne ne modifie ce que nous publions, ou ne détourne notre attention de ce qui est le plus important.
Avec votre soutien, nous continuerons à rendre les articles de Reporterre ouverts et gratuits, pour que tout le monde puisse les lire. Ainsi, davantage de personnes peuvent prendre conscience de l’urgence environnementale qui pèse sur la population, et agir. Ensemble, nous pouvons exiger mieux des puissants, et lutter pour la démocratie.
Quel que soit le montant que vous donnez, votre soutien est essentiel pour nous permettre de continuer notre mission d’information pour les années à venir. Si vous le pouvez, choisissez un soutien mensuel, à partir de seulement 1€. Cela prend moins de deux minutes, et vous aurez chaque mois un impact fort en faveur d’un journalisme indépendant dédié à l’écologie. Merci.
Soutenir Reporterre
📨 S’abonner gratuitement aux lettres d’info
Abonnez-vous en moins d'une minute pour recevoir gratuitement par e-mail, au choix tous les jours ou toutes les semaines, une sélection des articles publiés par Reporterre.
S’abonner