4 juillet 2018 à 09h26
Mis à jour le 4 juillet 2018 à 11h36
Durée de lecture : 1 minute
Ce projet de loi est une « coquille vide », dénonce un collectif d’ONGs ce mardi 3 juillet.
« Hormis quelques avancées sur la sécurisation des relations commerciales, l’adoption d’un fonds pour les victimes de pesticides financé par les fabricants de ces produits et une restauration collective plus responsable - ne répond quasiment plus à l’objectif pointé dans son intitulé : "pour un équilibre dans les relations commerciales et pour une alimentation saine et durable", dénoncent-elles.
Après un passage devant l’Assemblée nationale puis devant le Sénat, le texte doit désormais être présenté à une commission mixte paritaire (réunissant sénateurs et députés).
« En l’état, la société civile se désolidarise du texte et appelle les parlementaires de la Commission Mixte Paritaire (CMP) à ne pas voter le projet de loi afin de mettre à profit la procédure législative autorisant les députés à réexaminer la loi », poursuit le communiqué commun à plusieurs organisations, parmi lesquelles l’UFC Que Choisir, Agir pour la biodiversité, le Réseau action climat, le réseau Civam, la Fédération pour la Nature et l’Homme (FNH), la FNAB (syndicat des agriculteurs bio), le Réseau environnement Santé, etc.
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