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En 2017, 65 journalistes ont été tués dans le monde

Cette année, 65 journalistes ont été tués dans le monde, 326 sont emprisonnés, 54 sont retenus en otage et deux sont portés disparus, rapporte l’ONG Reporters sans Frontières ce mardi 19 décembre. Ces chiffres font de 2017 l’année la moins meurtrière pour les journalistes professionnels depuis quatorze ans. Un recul en partie dû au fait que « des pays, devenus trop dangereux, se vident de leurs journalistes », estime RSF.

Sur ces 65 journalistes tués, parmi lesquels figurent également sept « journalistes-citoyens » (blogueurs) et huit « collaborateurs des médias », 39 ont été assassinés ou sciemment visés et 26 ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions. Comme l’an dernier, la Syrie demeure le pays le plus meurtrier pour les reporters avec 12 journalistes tués recensés, devant le Mexique (11), l’Afghanistan (9), l’Irak (8) et les Philippines (4).

Si moins de journalistes ont été tués dans le monde en 2017 par rapport à l’an passé (un chiffre en baisse de 18 %) c’est, estime RSF, en raison de « la prise de conscience croissante de la nécessité de mieux protéger les journalistes et la multiplication des campagnes menées en ce sens par les organisations internationales et les médias eux-mêmes ». Mais aussi par le fait que « des pays, devenus trop dangereux, se vident de leurs journalistes ». « C’est le cas de la Syrie, de l’Irak, du Yémen, de la Libye où l’on assiste à une hémorragie de la profession », explique l’ONG basée à Paris.

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