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Éolien : l’objectif de la France revu à la baisse

Parc éolien de Chitry-Quenne dans l'Yonne, en Bourgogne.

La transition énergétique de la France devra encore attendre, tout du moins sa composante d’éolien terrestre : « Nous devons continuer le déploiement au même rythme qu’aujourd’hui, c’est-à-dire un rythme qui correspond manifestement à ce que la société française est prête à accepter », a déclaré le 27 mai à l’AFP la nouvelle ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, lors d’un déplacement à Berlin pour une réunion du G7. L’objectif du gouvernement français n’est plus de multiplier par deux en dix ans la capacité actuelle de l’éolien, mais en trente ans.

Un constat loin d’être surprenant. « L’éolien français terrestre est de plus en plus en retard sur sa trajectoire de développement », alertaient en janvier des experts dans le cadre du baromètre 2021 des énergies renouvelables électriques en France, établi par l’Observatoire des énergies renouvelables (Observ’ER) et l’Agence de la transition écologique (Ademe). Les objectifs de la feuille de route énergétique de 2020 avaient déjà été revus à la baisse, avec deux fois moins d’énergie éolienne terrestre exploitée que prévu.

La France disposait en 2019 de 16,5 GW de capacité installée, selon EDF, loin derrière l’Allemagne (60,8 GW), l’Espagne (25,7 GW) et le Royaume-Uni (23,9 GW). Agnès Pannier-Runacher souhaite tout de même « rattraper le retard » de la France sur ses voisins européens, en simplifiant « des procédures administratives, trop longues, trop complexes ».

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