Extinction Rebellion replie les tentes de son occupation parisienne

Ce lundi en fin d’après-midi, dernier jour d'occupation, les activistes étaient moins nombreux. - © NnoMan Cadoret/Reporterre
Ce lundi en fin d’après-midi, dernier jour d'occupation, les activistes étaient moins nombreux. - © NnoMan Cadoret/Reporterre
Après trois jours d’occupation à Paris, les militants d’Extinction Rebellion ont replié leurs dernières tentes lundi en fin d’après-midi. Retour en images sur ce dernier jour de leur « grande agora » sur la lutte contre le réchauffement climatique.
Durant tout le week-end de Pâques, plusieurs centaines de militants du mouvement écologiste Extinction Rebellion (XR) ont installé des tentes sur une partie des Grands Boulevards à Strasbourg-Saint-Denis, au cœur de Paris. Objectif : instaurer une « grande agora » sur la lutte contre le réchauffement climatique.
Pendant les trois jours, des slogans anticapitalistes et pour la justice climatique ont fleuri sur les murs et les vitrines de la plupart des magasins. Seuls les commerces indépendants ont été épargnés.


Ce lundi après-midi 18 avril, dans les rues bloquées — renommées en noms d’ingrédients —, les activistes débattent de la suite du mouvement. Ici, dans l’axe « Farine », il est question de discuter de la suite immédiate et à long terme de la lutte. Pour l’heure, il est acté que l’occupation continuera en interorganisation. XR tient son engagement envers la préfecture et lève officiellement le campement.


Ce lundi en fin d’après-midi, dernier jour d’occupation, les activistes étaient moins nombreux.

Les tentes ont servi de lieu de débats ou de repos pendant les trois jours sur place.

Ici s’est tenu le dernier débat, avant de laisser place à un concert qui a clôturé l’occupation des activistes de XR.

Vers 13 h 30, une centaine d’exilés et de soutiens du collectif La Chapelle Debout ont annoncé une occupation d’un bâtiment vide au 17 rue Saulnier, dans le IXe arrondissement de Paris.

Une vingtaine d’activistes de XR ont laissé l’occupation de Strasbourg-Saint-Denis pour venir soutenir les exilés et s’assurer que la police ne vienne pas les déloger immédiatement.