2 mars 2022 à 16h58
Durée de lecture : 1 minute
Énergie
Monde
À peine achevé, et déjà enterré. La société responsable de l’exploitation du gazoduc germano-russe Nord Stream 2 a déposé le bilan, selon Silvia Thalmann-Gut, la responsable économique du canton suisse de Zoug, où se situe le siège social. Ses 106 salariés ont été licenciés. S’ils ne confirment pas la faillite, les dirigeants de l’entreprise expliquent les licenciements par « les récents développements géopolitiques qui ont mené aux sanctions américaines sur [leur] société ».
Propriété de la compagnie russe Gazprom, l’ouvrage relie l’ouest de la Russie au nord de l’Allemagne par un tuyau sous-marin en mer Baltique, long de 1 230 kilomètres. Achevé à l’automne dernier, ce nouveau pipeline réalisé pour la modique somme de 11 milliards de dollars devait doubler les capacités d’approvisionnement en gaz naturel de la Russie vers l’Allemagne, via la Baltique. Le projet avait été gelé le 22 février dernier par le chancelier allemand Olaf Scholz, sanctionnant l’offensive russe en Ukraine.
Malgré la fin du projet, les flux gaziers perdurent entre la Russie et l’Europe. « Les exportations à travers les trois autres gazoducs russes majeurs, Nord Stream 1, Droujba (via l’Ukraine et la Slovaquie) et Yamal-Europe (via la Pologne) ont même augmenté depuis le début des hostilités en Ukraine », précise Le Monde.
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