L’Assemblée nationale se penche sur l’industrialisation des forêts françaises

Durée de lecture : 1 minute
ForêtsMardi 24 septembre 2019, une commission d’enquête citoyenne a été lancée à l’Assemblée Nationale pour promouvoir une gestion alternative des forêts. La député France insoumise Mathilde Panot est la cheffe de file du groupe de travail auquel notre journaliste Gaspard D’Allens, auteur du livre Main basse sur nos forêts a également participé.
L’objectif est d’aboutir dans les prochains mois à une proposition de loi cadre sur la forêt, avec de multiples propositions : la limitation et la régulation des coupes-rases, l’interdiction des pesticides, la réduction de la mécanisation, l’arrêt des grandes centrales à biomasse comme Gardanne, la promotion de la futaie irrégulière ou la défense du service public forestier...
« On a beaucoup parlé de l’Amazonie qui brûle, mais il est maintenant urgent de s’intéresser aux forêts françaises soumises au même modèle qui a prévalu pour l’agriculture industrielle », explique Mathilde Panot, entourée des députés Ugo Bernalicis, Loic Prud’homme (LFI), Delphine Batho (Génération Ecologie) et Dominique Potier (PS).
« Nous voulons repolitiser cette question, continue Mathilde Panot, la forêt est un bien commun qui nous a été confisqué et qu’il nous faut désormais nous réapproprier. »
La proposition de loi, en cours d’élaboration, se veut "transpartisane" et " citoyenne". Elle sera issue du travail mené en commun avec de nombreuses associations écologistes et des syndicalistes de l’ONF qui se regrouperont le 23, 24 octobre 2019 pour les assises de la forêt à proximité de Paris, et dont voici le programme :