28 août 2020 à 17h12
Mis à jour le 28 août 2020 à 17h52
Durée de lecture : 1 minute
C’est une immense déception pour les associations de défense des oiseaux. Le gouvernement a certes interdit la chasse à la glu des grives et des merles pour cette année, mais il vient également d’autoriser à nouveau la chasse de la tourterelle des bois en France métropolitaine.
L’arrêté a été publié au Journal officiel le 27 août. Il fixe un quota de prélèvement maximal de 17.460 tourterelles pour la saison. Ces volatiles sont pourtant une espèce menacée d’extinction et classée sur les listes rouges de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), dénonce la Ligue de protection des oiseaux (LPO).
L’association a donc décidé de réagir, en demandant au Conseil d’État la suspension immédiate de l’arrêté. « Il est insupportable de continuer à abattre une espèce à l’agonie », a réagi Allain Bougrain Dubourg, président de la LPO.
En 2018, la Commission européenne avait demandé aux États membres de suspendre la chasse des tourterelles des bois. Elle a adressé à la France, au début du mois de juillet 2020, un avis motivé afin que le pays prenne des mesures contre certaines pratiques de chasse et de capture d’oiseaux (dont la chasse à la glu et la capture des tourterelles des bois).
Alors que les alertes sur le front de l’environnement se multiplient, nous avons un petit service à vous demander. Nous espérons que les dernières semaines de 2023 comporteront des avancées pour l’écologie. Quoi qu’il arrive, les journalistes de Reporterre seront là pour vous apporter des informations claires et indépendantes.
Les temps sont difficiles, et nous savons que tout le monde n’a pas la possibilité de payer pour de l’information. Mais nous sommes financés exclusivement par les dons de nos lectrices et lecteurs : nous dépendons de la générosité de celles et ceux qui peuvent se le permettre. Ce soutien vital signifie que des millions de personnes peuvent continuer à s’informer sur le péril environnemental, quelle que soit leur capacité à payer pour cela.
Contrairement à beaucoup d’autres, Reporterre ne dispose pas de propriétaire milliardaire ni d’actionnaires : le média est à but non lucratif. De plus, nous ne diffusons aucune publicité. Ainsi, aucun intérêt financier ne peut influencer notre travail. Être libres de toute ingérence commerciale ou politique nous permet d’enquêter de façon indépendante. Personne ne modifie ce que nous publions, ou ne détourne notre attention de ce qui est le plus important.
Avec votre soutien, nous continuerons à rendre les articles de Reporterre ouverts et gratuits, pour que tout le monde puisse les lire. Ainsi, davantage de personnes peuvent prendre conscience de l’urgence environnementale qui pèse sur la population, et agir. Ensemble, nous pouvons exiger mieux des puissants, et lutter pour la démocratie.
Quel que soit le montant que vous donnez, votre soutien est essentiel pour nous permettre de continuer notre mission d’information pour les années à venir. Si vous le pouvez, choisissez un soutien mensuel, à partir de seulement 1 €. Cela prend moins de deux minutes, et vous aurez chaque mois un impact fort en faveur d’un journalisme indépendant dédié à l’écologie. Merci.
Soutenir Reporterre