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9 juillet 2018L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a publié lundi 9 juillet son rapport bi-annuel sur les pêcheries mondiales.
Il montre que la capture de poisson « sauvage » reste stable depuis la fin des années 1980 alors que l’aquaculture continue à progresser régulièrement : elle fournit maintenant près de la moitié du poisson consommé dans le monde.
L’aquaculture peut cependant être nuisibles aux stocks sauvages, parce que plusieurs espèces de ceux-ci, comme les sardines ou les anchois - sont prélevés pour nourrir des poissons en aquaculture.
La surexploitation des ressources halieutiques sévit dans plusieurs régions du monde, comme la Méditerranée, la Mer Noire, ou le sud-est du Pacifique. Diverses analyses sur la pêche illégale conduisent à penser que les données de la FAO sont encore trop optimistes, et que beaucoup plus de stocks sauvages subissent la surexploitation, menaçant leur pérennité.
La FAO constate aussi que 35 % des prises globales en mer sont gaspillés, une bonne partie étant rejetés des bateaux de pêche eux-mêmes, les prises étant jugées trop petites ou d’une espèce non recherchée. Le gâchis vient aussi du manque d’équipement adéquat, notamment en réfrigération.