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L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a publié lundi 9 juillet son rapport bi-annuel sur les pêcheries mondiales.
Il montre que la capture de poisson « sauvage » reste stable depuis la fin des années 1980 alors que l’aquaculture continue à progresser régulièrement : elle fournit maintenant près de la moitié du poisson consommé dans le monde.
Le tonnage fournit par l’aquaculture (en rouge clair) est équivalent à celui fourni par la pêche de poissons sauvage (en rouge sombre). Le total fourni chaque année dans le monde dépasse 160 millions de tonnes.
L’aquaculture peut cependant être nuisibles aux stocks sauvages, parce que plusieurs espèces de ceux-ci, comme les sardines ou les anchois - sont prélevés pour nourrir des poissons en aquaculture.
La surexploitation des ressources halieutiques sévit dans plusieurs régions du monde, comme la Méditerranée, la Mer Noire, ou le sud-est du Pacifique. Diverses analyses sur la pêche illégale conduisent à penser que les données de la FAO sont encore trop optimistes, et que beaucoup plus de stocks sauvages subissent la surexploitation, menaçant leur pérennité.
La FAO constate aussi que 35 % des prises globales en mer sont gaspillés, une bonne partie étant rejetés des bateaux de pêche eux-mêmes, les prises étant jugées trop petites ou d’une espèce non recherchée. Le gâchis vient aussi du manque d’équipement adéquat, notamment en réfrigération.
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