Ce vendredi 24 mai, 135 activistes du climat se sont introduits dans la mairie du 19e arrondissement de Paris. Ils ont investi les escaliers menant à l’étage de l’édifice à midi et demi et se sont époumonés à chanter « Demain matin, petit Macron, tu trouveras dans tes poumons, la pollution que tu nous a laissé, petit Macron on est venus te décrocher. »
Pendant ce temps, d’autres activistes sont allés décrocher le portrait présidentiel. Après quelques minutes à chercher un tournevis, ils ont décroché et réquisitionné leur 40e portrait de Macron depuis le mois de février 2019. Celui-ci était situé à l’entrée de la mairie. « Le mur vide symbolise le vide de la politique écologique d’Emmanuel Macron », a expliqué Sixtine, porte-parole de l’action. « Ils défendent des symboles, nous défendons la vie », a clamé Solène, 19 ans. Les activistes étaient pour la plupart des jeunes en grève pour le climat. Ils se sont dispersés gaiement au parc des Buttes-Chaumont avant de se diriger vers Opéra et la marche pour le climat, où le portrait réquisitionné s’est promené dans le cortège composé de milliers d’étudiants, de lycéens et de collégiens.
À Paris, vendredi 24 mai, devant la mairie du 19e arrondissement.
D’autres actions ont eu lieu à Lyon ce vendredi matin. Hier, jeudi 23 mai, des personnalités ont lancé un appel à décrocher 125 portraits, soit le nombre de jours qu’il a fallu à la France en 2019 pour dépasser son empreinte écologique.
Mardi 28 mai, le premier procès des « décrocheurs de portraits » se tiendra à Bourg-en-Bresse (Ain).
Source : Alexandre-Reza Kokabi pour Reporterre
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