30 janvier 2018 à 09h25
Durée de lecture : 1 minute
Animaux
Le Conseil d’État a annulé lundi 29 janvier un arrêté ministériel interdisant la reproduction des dauphins en captivité, comme le demandaient trois parcs marins dont le Marineland à Antibes. La plus haute juridiction administrative juge que l’arrêté du 3 mai 2017 signé par l’ex-ministre de l’Environnement Ségolène Royal « a été pris au terme d’une procédure irrégulière ».
« C’est une excellente nouvelle pour nos animaux et les parcs zoologiques de France », a aussitôt réagi dans un communiqué Pascal Picot, directeur général de Marineland, qui avait saisi la justice administrative aux côtés du Parc Astérix et du parc Planète sauvage de Port-Saint-Père en Loire-Atlantique. « Il est important que les modifications significatives de la réglementation qui s’applique aux animaux que nous hébergeons soient basées sur des faits scientifiques et soient adoptées conformément aux exigences légales », a ajouté Pascal Picot.
Le texte prévoyait initialement un « contrôle étroit de la reproduction des dauphins » en fonction de « la configuration et la taille des bassins ». Il avait été durci au dernier moment et stipulait : « la reproduction des orques et des dauphins actuellement détenus en France est désormais interdite », une disposition qui voulait marquer l’arrêt de la captivité de ces cétacés, avec l’objectif de « supprimer la souffrance animale ».
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