29 octobre 2022 à 09h42
Mis à jour le 7 novembre 2022 à 14h32
Durée de lecture : 2 minutes
Quotidien
Santé
Dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 octobre, la France passera à l’heure d’hiver. Comme chaque année à cette période, nos montres devront être reculées d’une heure. Une obligation de plus en plus critiquée par les citoyens, à la fois pour des raisons environnementales et sanitaires.
À ses débuts, en 1976, le changement d’heure avait pour vocation d’économiser des ressources énergétiques dispendieuses telles que le charbon. Ces économies sont cependant devenues négligeables, notamment en raison de la généralisation des ampoules basse consommation. Selon l’Agence de la transition écologique (Ademe), citée par Le Figaro, le changement d’heure ne permettrait plus à la France d’économiser que 351 gigawattheures, soit 0,07 % de la consommation totale.
Une hausse des accidents de voiture
Les chronobiologistes s’inquiètent par ailleurs de ses effets négatifs sur la santé. Le changement d’heure perturbe en effet l’horloge interne, le rythme hormonal et le sommeil durant quelques jours. L’Institut national du sommeil et de la vigilance rapporte qu’« une revue de la littérature scientifique montre une réduction du sommeil dans la semaine qui suit le changement d’heure causée par une augmentation de la latence d’endormissement et du nombre des réveils nocturnes ».
Le manque de sommeil et de visibilité pourrait également causer une hausse des accidents de voiture : une étude de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (Onisr) révèle une augmentation de 14 % du nombre d’accidents impliquant un piéton lors de l’heure de pointe du matin (7 h-9 h) et de 42 % lors de l’heure de pointe du soir (17 h-19 h).
En 2019, le Parlement européen avait voté la suppression du système de changement d’heure saisonnier, à 410 voix pour et 192 contre. Cette idée de réforme est depuis restée au point mort.
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