7 juin 2019 à 10h35
Durée de lecture : 1 minute
Le Panama connait sa pire sécheresse depuis 115 ans. Résultat : le canal qui relie l’Atlantique au Pacifique manque d’eau, et le trafic de marchandises est très perturbé. Il n’y a pas eu pluie depuis plus de cinq mois. En conséquence, les niveaux d’eau du lac Gatún, au centre du canal, ont baissé de 2,4 m, ce qui a poussé à réduire le poids des cargaisons que les navires peuvent transporter.
Le canal, l’une des principales artères commerciales du monde, relie les océans Atlantique et Pacifique. Il a été agrandi en 2016, ce qui lui a permis d’accueillir de plus gros navires. Mais seulement trois ans plus tard, des améliorations supplémentaires sous la forme d’un troisième lac sont déjà nécessaires si l’on veut maintenir le trafic habituel dans les conditions météorologiques extrêmes prévues du fait du changement climatique.
Laurentino Cortizo, le nouveau président du Panama, qui entrera en fonction en juillet, devra décider s’il faut construire ce nouveau lac en plus des lacs Gatún et Alajuela, qui, non seulement alimentent le canal, mais fournissent également de l’électricité et de l’eau potable à plus de la moitié du pays.
Mais Félix Wing Solís, un militant écologiste panaméen, a tiré la sonnette d’alarme et a déclaré que le gouvernement devait veiller à ne pas construire de nouveaux lacs « aux dépens des forêts — ce qui irait à l’encontre du but recherché ».
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